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Chaudières Bas-NOx : quel intérêt ?

Il existe bien des modèles de chaudières à gaz, ce qui ne facilite pas la tâche au moment de choisir son système de chauffage. Si vous souhaitez installer un appareil vous offrant un confort thermique optimal tout en respectant la réglementation, mieux vaut comprendre le vocabulaire employé par les chauffagistes. Dans cet article, nous examinons la chaudière basse température dite Bas-NOxchaudière Bas-NOx : en quoi est-elle différente des autres produits, quels sont ses avantages, quelles en sont les conditions d’installation ?



Chaudière Bas-NOx : fonctionnement

Le principe de fonctionnement d’une chaudière à gaz basse température est très simple : la combustion de gaz en présence d’oxygène produit de la chaleur, immédiatement transmise à l’eau circulant dans le système de chauffage. La température des radiateurs peut ainsi s’élever à la demande et réchauffer une ou plusieurs pièces de la maison.

Le processus n’est pas neutre : en échange de la chaleur transmise, l’appareil consomme un combustible (le gaz), nécessite une alimentation électrique pour la mise en marche et les réglages, et rejette une certaine quantité de fumées viciées.

Ces fumées contiennent, entre autres, des oxydes d’azote, également désignés par la formule NOx, potentiellement toxiques et nocives pour l’environnement. Elles participent au dérèglement climatique via l’augmentation de l’effet de serre.

Vous l’avez compris, la chaudière Bas-NOx dégage une moindre quantité de ces oxydes d’azote. En abaissant la température de la flamme au niveau du brûleur, les constructeurs sont en effet parvenus à réduire les émissions de NOx jusqu’à 90 %. Plusieurs technologies peuvent être mises en œuvre (flammes raccourcies, brûleur refroidi par eau, corps de chauffe redimensionné) selon le type d’appareil. Le tout sans dégrader le rendement énergétique de la chaudière.


Rappel de la réglementation

La législation évolue régulièrement dans le domaine du chauffage et de la production d’eau chaude sanitaire. Il ne s’agit pas d’ennuyer le consommateur mais plutôt de :

  • Limiter l’usage de produits fossiles ;
  • Favoriser les économies d’énergie ;
  • Garantir la sécurité des utilisateurs et de leur voisinage ;
  • Préserver l’environnement en réduisant l’empreinte écologique des équipements.

C’est ainsi que les chaudières au fioul sont désormais interdites à l’exception de quelques cas très rares.

Les chaudières à gaz sont également visées par la réglementation: elles ne peuvent plus être installées dans les constructions neuves. Mais la réglementation autorise toujours la pose certains modèles dans les bâtiments existants. En voici le détail.

La directive européenne 2009/125/CE, ou directive ErP (Energy Related Products), a banni dès 2015 la quasi-totalité des chaudières classiques et basse température, dont le rendement énergétique n’atteignait pas le minimum de 86 % exigé.

En septembre 2018, l’ErP a imposé une nouvelle contrainte : les émissions d’oxydes d’azote ne peuvent excéder 56 mg par kWh.

Les chaudières à condensation sont alors devenues la solution incontournable en cas de rénovation. Elles répondent aux deux critères fixés par la directive puisqu’elles sont à la fois très performantes et peu polluantes.

Le bon rendement de ce type de chaudière provient du fait qu’il récupère, par condensation, la chaleur portée par les fumées issues de la combustion. Les conduits d’évacuation doivent donc résister à l’acidité des condensats produits. Aucun problème s’il s’agit d’une chaudière à ventouse fonctionnant de manière étanche, avec une évacuation spécifique.

Mais les choses se compliquent parfois lorsque l’installation implique le raccordement à un conduit de cheminée existant. Il est bien souvent nécessaire de le tuber afin de le protéger. Dans le cas d’un conduit collectif, un seul remplacement de chaudière peut forcer l’ensemble des locataires à changer de technologie et s’engager dans des travaux qu’ils n’avaient pas prévus.

C’est ici qu’interviennent notre chaudière Bas-NOx et son brûleur si particulier !


Dans quels cas installer une chaudière Bas-NOx ?

Puisque l’installation d’une chaudière à condensation se heurte parfois à certaines contraintes techniques, la loi prévoit quelques exceptions. Il est possible d’opter pour une chaudière Bas-NOx dans les situations suivantes, qui nécessiteraient des travaux de trop grande ampleur :

  • Raccordement à un conduit collectif de type « Schunt », « Alsace », « VMC gaz » ou pour une alvéole technique gaz ;
  • Raccordement à un conduit individuel vertical mesurant plus de 10 mètres.

En d’autres termes, vous n’aurez pas à basculer sur une chaudière à condensation si vous utilisez un conduit commun. Même chose si vous disposez d’un conduit individuel mais que votre logement se situe dans les étages inférieurs d’un immeuble, la longueur du dispositif excédant alors les 10 mètres mentionnés.

Uniquement destinée à des bâtiments collectifs et des appartements de taille souvent réduite, la chaudière Bas-NOx est disponible qu'en version murale. Elle permet également la production d’eau chaude sanitaire.

Votre chaudière classique, basse température montre des signes de fatigue ? C’est qu’il est peut-être temps d’en changer. Notre équipe peut vous conseiller sur l’option la mieux adaptée à votre situation, chaudière Bas-NOx ou chaudière à condensation. Nous vous informerons également sur les aides éventuelles auxquelles vous pouvez prétendre. L’état prévoit en effet de nombreuses incitations financières (sous forme de prime, exonération, réduction d’impôt) en appui de la réglementation évoquée.

Cliquez sur le lien afin d’obtenir un devis pour l’installation ou le remplacement d’une chaudière gaz.


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